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Double suicide au CFA de Besançon : quel sera le sort du directeur?
Après le double suicide au CFA du bâtiment de Besançon et la dénonciation des méthodes de management du directeur, les 94 employés sont toujours dans l'expectative.
A l'issue d'une réunion des administrateurs du CFA le mardi 20 juillet, les employés n'ont toujours reçu aucune assurance quant à leur avenir. Il semblerait que le directeur, soutenu par des témoignages positifs, réussisse momentanément à rétablir la situation en sa faveur. Il d'ailleurs déclaré qu'il n'avait aucunement l'intention de démissionner.
Les administrateurs ont promis une réponse définitive pour lundi; ils veulent avant de se prononcer laisser s'exprimer le directeur, dans un souci d'équité.
Cette décision est en tout cas attendue avec intérêt par la totalité des employés, qui par précaution a renouvelé un préavis de grève pour la rentrée au cas où le directeur actuel serait toujours présent. Ils continuent en outre de déposer des plaintes individuelles pour harcèlement au travail et ingérence dans la vie privée, et réaffirment leur détermination à ne jamais reprendre le travail sous la férule de cet homme.
Pour l'instant c'est donc l'incertitude qui domine. Les employés du CFA craignent toutefois que le dénouement ne soit le même qu'en 2007 : une affaire semblable avait en effet déjà eu lieu mais, malgré un rapport accablant de la médecine du travail, rien n'avait changé dans l'établissement.
Laure Godey
A l'issue d'une réunion des administrateurs du CFA le mardi 20 juillet, les employés n'ont toujours reçu aucune assurance quant à leur avenir. Il semblerait que le directeur, soutenu par des témoignages positifs, réussisse momentanément à rétablir la situation en sa faveur. Il d'ailleurs déclaré qu'il n'avait aucunement l'intention de démissionner.
Les administrateurs ont promis une réponse définitive pour lundi; ils veulent avant de se prononcer laisser s'exprimer le directeur, dans un souci d'équité.
Cette décision est en tout cas attendue avec intérêt par la totalité des employés, qui par précaution a renouvelé un préavis de grève pour la rentrée au cas où le directeur actuel serait toujours présent. Ils continuent en outre de déposer des plaintes individuelles pour harcèlement au travail et ingérence dans la vie privée, et réaffirment leur détermination à ne jamais reprendre le travail sous la férule de cet homme.
Pour l'instant c'est donc l'incertitude qui domine. Les employés du CFA craignent toutefois que le dénouement ne soit le même qu'en 2007 : une affaire semblable avait en effet déjà eu lieu mais, malgré un rapport accablant de la médecine du travail, rien n'avait changé dans l'établissement.
Laure Godey
Publié le vendredi 23 juillet 2010 à 14h55