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Les grèves de la faim du mois à Besançon

Deux situations, deux grèves de la faim, nos concitoyens n'y vont pas par quatre chemins quand il s'agit de se faire entendre.

Notre premier cas s'est installé devant le centre de secours incendie, en face du pont Canot. Il s'agit du Sergent Chef Denis Braye, qui accuse son employeur d'avoir fait un amalgame entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Cet amalgame lui a valu, après un blocage d'avancement et d'échelon, le retrait de ses responsabilités, des sanctions disciplinaires et enfin sa révocation depuis le 15 mars 2011. Ca fait beaucoup pour un seul homme, pour qui la grève de la faim constitue l'ultime recours avant la Cour Européenne des Droits de l'Homme.

A peine plus loin, place de la Révolution.
Une tente à l'abri d'un parasol. Une table, une chaise.
C'est chaud ! Le torchon brûle entre les restaurants « le Vesontio » et « Chez Paolo ». Une guérilla urbaine entre personnes non responsables, dont les conflits d'intérêts se traduisent par la revendication d'une implantation équitable des terrasses. Ici, la grève de la faim constitue pour le patron du Vesontio, le moyen le plus rapide de se faire entendre et de faire rétablir ses droits !

Pont Canot, notre pompier bénéficie du soutien de sa famille et de ses amis. Malheureusement son avocat s'illustre par son absence de réaction, et traîne des pieds pour envoyer un référé de suspension. Cette action juridique remettrait en cause la révocation de Denis Braye, et surtout la légalité de cette décision administrative.

Place de la Révolution, il faut savoir que lors du remaniement des lieux en 2004, il fut convenu par la Mairie que chaque établissement de restauration aurait droit de manière équitable à une terrasse. Malheureusement le Vesontio apparaît plus que lésé, et en est même à ce jour interdit.


Pour les deux hommes, une même motivation : en finir au plus vite ! Qui de l'administration ou de nos grévistes craquera le premier ?
Publié le dimanche 24 avril 2011 à 00h41

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