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Placement en hôpital psychiatrique pour le preneur d'otages de Besançon
Le jeune homme de 17 ans, auteur lundi d'une prise d'otages dans une école maternelle à Besançon, a été placé d'office dans un hôpital psychiatrique à l'issue de sa garde à vue mercredi, a-t-on appris de source judiciaire.
Au cours des dernières heures de garde à vue, il a été réexaminé par un expert psychiatre qui a estimé qu'il présentait des troubles psychiques. L'expert a prôné son hospitalisation d'office, a indiqué Thomas Hirth, substitut du procureur de Besançon.
En conséquence, le préfet a pris un arrêté d'hospitalisation d'office dans un centre hospitalier spécialisé, a-t-il précisé.
Le preneur d'otages sera mis en examen lorsque les psychiatres estimeront qu'il ne relève plus de leurs compétences.
Par ailleurs, le substitut Thomas Hirth a ouvert une information judiciaire pour "séquestration aggravée avec libération volontaire avant le septième jour" et "intrusion dans un établissement scolaire avec arme", confiée à un juge d'instruction bisontin.
L'instruction, notamment grâce à l'expertise psychiatrique, devra se poser la question du discernement du jeune homme pendant la prise d'otages.
"C'est un jeune homme qui se sentait mal dans sa peau, malade. Il dit s'être dirigé dans cette école maternelle pensant que là il serait pris au sérieux", a précisé le substitut.
"Il n'a pas le profil d'un forcené, il ne s'est jamais montré menaçant envers les enfants", a-t-il ajouté.
D'après le parquet du Tribunal de grande Instance de Besançon, les deux sabres d'une quarantaine de centimètres qu'il détenait sont des "objets de style décoratif", mais qui restent "pointus et tranchants, donc inquiétants et dangereux". Le preneur d'otages les avait chez lui.
D'après plusieurs sources proches de l'enquête, le jeune homme a été atteint au visage par une électrode du Taser, qui l'a légèrement blessé lorsqu'il a été neutralisé.
L'une des sources a précisé qu'il avait été touché alors qu'il baissait la tête au moment de l'interpellation. L'arme a été utilisée au minimum de sa puissance, selon cette source.
Lundi, le jeune homme avait pris une classe de 21 élèves de l'école maternelle Charles-Fourier et son institutrice en otage durant quatre heures. Armé de deux sabres, il a relâché les élèves en trois groupes avant d'être neutralisé à la mi-journée par le Groupe d'Intervention de la Police nationale de Strasbourg.
Le jeune homme, issu du quartier, scolarisé en certificat d'aptitude professionnelle à Besançon et sans antécédents judiciaires, avait notamment demandé une arme pour mettre fin à ses jours.
L. L.
Au cours des dernières heures de garde à vue, il a été réexaminé par un expert psychiatre qui a estimé qu'il présentait des troubles psychiques. L'expert a prôné son hospitalisation d'office, a indiqué Thomas Hirth, substitut du procureur de Besançon.
En conséquence, le préfet a pris un arrêté d'hospitalisation d'office dans un centre hospitalier spécialisé, a-t-il précisé.
Le preneur d'otages sera mis en examen lorsque les psychiatres estimeront qu'il ne relève plus de leurs compétences.
Par ailleurs, le substitut Thomas Hirth a ouvert une information judiciaire pour "séquestration aggravée avec libération volontaire avant le septième jour" et "intrusion dans un établissement scolaire avec arme", confiée à un juge d'instruction bisontin.
L'instruction, notamment grâce à l'expertise psychiatrique, devra se poser la question du discernement du jeune homme pendant la prise d'otages.
"C'est un jeune homme qui se sentait mal dans sa peau, malade. Il dit s'être dirigé dans cette école maternelle pensant que là il serait pris au sérieux", a précisé le substitut.
"Il n'a pas le profil d'un forcené, il ne s'est jamais montré menaçant envers les enfants", a-t-il ajouté.
D'après le parquet du Tribunal de grande Instance de Besançon, les deux sabres d'une quarantaine de centimètres qu'il détenait sont des "objets de style décoratif", mais qui restent "pointus et tranchants, donc inquiétants et dangereux". Le preneur d'otages les avait chez lui.
D'après plusieurs sources proches de l'enquête, le jeune homme a été atteint au visage par une électrode du Taser, qui l'a légèrement blessé lorsqu'il a été neutralisé.
L'une des sources a précisé qu'il avait été touché alors qu'il baissait la tête au moment de l'interpellation. L'arme a été utilisée au minimum de sa puissance, selon cette source.
Lundi, le jeune homme avait pris une classe de 21 élèves de l'école maternelle Charles-Fourier et son institutrice en otage durant quatre heures. Armé de deux sabres, il a relâché les élèves en trois groupes avant d'être neutralisé à la mi-journée par le Groupe d'Intervention de la Police nationale de Strasbourg.
Le jeune homme, issu du quartier, scolarisé en certificat d'aptitude professionnelle à Besançon et sans antécédents judiciaires, avait notamment demandé une arme pour mettre fin à ses jours.
L. L.
Publié le jeudi 16 décembre 2010 à 08h40