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Après un mois d'hospitalisation, le preneur d'otages de Besançon mis en examen
L'adolescent de 17 ans qui avait pris en otages les enfants d'une école maternelle à Besançon mi-décembre a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire vendredi, le préfet ayant levé la mesure d'hospitalisation d'office prise à son encontre après les faits.
Le jeune garçon a été mis en examen pour "séquestration aggravée avec libération volontaire avant le septième jour" et "intrusion dans un établissement scolaire avec arme", a dit le parquet.
Conformément à ce qu'avait requis le parquet, il a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins, interdiction de contacter les victimes et de se rendre sur le lieu de la prise d'otages.
La réquisition s'appuie sur le fait que l'adolescent "n'avait pas été violent physiquement avec les enfants, qu'il est mineur, qu'il n'a pas d'antécédents judiciaires et que son état de santé semble se stabiliser", a précisé le procureur de la République à Besançon Alain Saffar.
Un peu plus tôt, le préfet du Doubs, Christian Decharrière, avait levé la mesure d'hospitalisation contre le jeune homme, qui devra toutefois se soumettre à un suivi psychiatrique tous les quinze jours.
Le préfet a suivi l'avis du médecin psychiatre du centre hospitalier de Novillars (Doubs) qui a conclu que "l'état de santé mentale (du preneur d'otages) s'est beaucoup amélioré depuis les précédents examens". "La mesure d'hospitalisation peut être levée mais un suivi psychiatrique est nécessaire car l'évolution à long terme ne peut être précisée actuellement", a ajouté le médecin, cité par la préfecture.
Le préfet avait demandé des examens médicaux complémentaires pour savoir si le jeune homme n'était "pas dangereux pour lui ou pour autrui" alors que la mesure d'hospitalisation d'un mois arrivait à son terme samedi.
L'adolescent avait été placé d'office dans un hôpital psychiatrique à l'issue de sa garde à vue car il présentait des troubles psychiques selon les experts.
Le 13 décembre, armé de deux sabres, il avait pris en otages, durant quatre heures, 21 enfants d'une classe de l'école maternelle Charles-Fourier et leur institutrice. Tous avaient été libérés sans incident.
Pendant la prise d'otages, le jeune homme scolarisé à Besançon avait demandé une arme pour mettre fin à ses jours.
L. L.
Le jeune garçon a été mis en examen pour "séquestration aggravée avec libération volontaire avant le septième jour" et "intrusion dans un établissement scolaire avec arme", a dit le parquet.
Conformément à ce qu'avait requis le parquet, il a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins, interdiction de contacter les victimes et de se rendre sur le lieu de la prise d'otages.
La réquisition s'appuie sur le fait que l'adolescent "n'avait pas été violent physiquement avec les enfants, qu'il est mineur, qu'il n'a pas d'antécédents judiciaires et que son état de santé semble se stabiliser", a précisé le procureur de la République à Besançon Alain Saffar.
Un peu plus tôt, le préfet du Doubs, Christian Decharrière, avait levé la mesure d'hospitalisation contre le jeune homme, qui devra toutefois se soumettre à un suivi psychiatrique tous les quinze jours.
Le préfet a suivi l'avis du médecin psychiatre du centre hospitalier de Novillars (Doubs) qui a conclu que "l'état de santé mentale (du preneur d'otages) s'est beaucoup amélioré depuis les précédents examens". "La mesure d'hospitalisation peut être levée mais un suivi psychiatrique est nécessaire car l'évolution à long terme ne peut être précisée actuellement", a ajouté le médecin, cité par la préfecture.
Le préfet avait demandé des examens médicaux complémentaires pour savoir si le jeune homme n'était "pas dangereux pour lui ou pour autrui" alors que la mesure d'hospitalisation d'un mois arrivait à son terme samedi.
L'adolescent avait été placé d'office dans un hôpital psychiatrique à l'issue de sa garde à vue car il présentait des troubles psychiques selon les experts.
Le 13 décembre, armé de deux sabres, il avait pris en otages, durant quatre heures, 21 enfants d'une classe de l'école maternelle Charles-Fourier et leur institutrice. Tous avaient été libérés sans incident.
Pendant la prise d'otages, le jeune homme scolarisé à Besançon avait demandé une arme pour mettre fin à ses jours.
L. L.
Publié le lundi 17 janvier 2011 à 11h51