<< Les dernières actualités de Besançon

Eléments médicaux complémentaires demandés pour le preneur d'otages de Besançon

Le préfet du Doubs a demandé jeudi des éléments médicaux complémentaires pour décider ou non de la levée de l'arrêté d'hospitalisation d'office du jeune homme de 17 ans auteur d'une prise d'otages dans une école maternelle à Besançon mi-décembre, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Le préfet du Doubs, qui décide de l'hospitalisation d'office dans un établissement psychiatrique du jeune homme, doit se prononcer sur la reconduite ou non de l'arrêté qui courait sur un mois.
Pour prendre sa décision, il a demandé aux médecins des éléments complémentaires sur l'état de santé du jeune homme, a précisé à l'AFP la préfecture.

L'avocat du preneur d'otages, Me Christophe Bernard, a déclaré à l'AFP n'avoir eu aucune information de la part du corps médical. "Mon client ressent les choses avec beaucoup d'angoisse. Même s'il me semble aller mieux on ne peut pas dire qu'il soit en pleine forme", a-t-il dit.

Le preneur d'otages avait été placé d'office dans un hôpital psychiatrique à l'issue de sa garde à vue. L'expert psychiatre qui l'avait examiné avait en effet estimé qu'il présentait des troubles psychiques.
En conséquence, le préfet avait pris un arrêté d'hospitalisation d'office dans un centre hospitalier spécialisé.
Le preneur d'otages sera mis en examen lorsque les psychiatres estimeront qu'il ne relève plus de leurs compétences.

Une information judiciaire pour "séquestration aggravée avec libération volontaire avant le septième jour" et "intrusion dans un établissement scolaire avec arme" a été ouverte.

Le 13 décembre 2010, le jeune homme, armé de deux sabres, avait pris en otage une classe de 21 élèves de l'école maternelle Charles-Fourier et son institutrice durant quatre heures.
Le jeune homme, issu du quartier, scolarisé en certificat d'aptitude professionnelle à Besançon et sans antécédents judiciaires, avait demandé une arme pour mettre fin à ses jours.

L. L.
Publié le vendredi 14 janvier 2011 à 09h49

Confirmez-vous la suppression ?