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M6 peut-elle sauver Campo ?
Après le rassemblement de soutien du 30 mai dernier ayant réuni quelques 250 bisontins désireux de sauver le soldat Camponovo, les aficionados de la librairie du centre ville de Besançon se sont une nouvelle fois rassemblés jeudi soir.
Même si l'on pouvait lire sur les banderoles brandies par les manifestants un impératif « Campo c'est maintenant !» force est de constater qu'il n'y pas grand-chose de nouveau dans le ciel orageux des 39 salariés de la librairie indépendante menacée de fermeture. Mise à part peut-être, la présence très opportune dans le cortège de soutien de plusieurs candidats aux législatives, à l'approche du premier tour de scrutin.
Côté Président directeur général, l'aigreur reste la seule ligne directive. Le suisse Jean-Jacques Schaer indiscutablement en désunion profonde avec la culture sociale française, multiplie les excès de langage.
Ne digérant pas ses condamnations pour licenciements abusifs, l'homme en veut à ses employés, n'hésitant pas à les qualifier de « bande de gauchistes qui ont mis à terre la société ».
Interviewé ce vendredi matin sur France Bleu Besançon sur les raisons de la fermeture prochaine de Camponovo, Schaer évoque « trois années de relations tumultueuses avec son personnel qui ont eu raison de sa patience. » Plus loin, il ajoute ne « maîtriser plus rien de cette espèce d'autogestion aux résultats médiocres » qui caractérise selon lui l'équipe du centre ville bisontin.
France Bleu, lui demande alors : Cela vous ferait quelque chose qu'une pizzéria par exemple s'installe à la place de Camponovo ? Réponse tout en cynisme de l'intéressé : cela me doublerait ma retraite. Une opération immobilière serait en effet pour lui plus rentable que la seule reprise de la librairie par un professionnel du livre.
Une position tout en retenue à l'instar de ses propos tenus dans l'Est Républicain en mai dernier, quand il prétendait vouloir mettre un terme à « l'aventure bolchévique » du « Campo Mao ».
Reste une ultime solution pour les salariés en sursis, inscrire leur patron - qui trop souvent voit rouge - à la dernière émission de téléréalité d'M6 : Patron incognito. Le principe : un PDG repart exercer à la base, les métiers de son entreprise, pour une expérience censée le rapprocher de ses employés...
T. Comtois
Même si l'on pouvait lire sur les banderoles brandies par les manifestants un impératif « Campo c'est maintenant !» force est de constater qu'il n'y pas grand-chose de nouveau dans le ciel orageux des 39 salariés de la librairie indépendante menacée de fermeture. Mise à part peut-être, la présence très opportune dans le cortège de soutien de plusieurs candidats aux législatives, à l'approche du premier tour de scrutin.
Côté Président directeur général, l'aigreur reste la seule ligne directive. Le suisse Jean-Jacques Schaer indiscutablement en désunion profonde avec la culture sociale française, multiplie les excès de langage.
Ne digérant pas ses condamnations pour licenciements abusifs, l'homme en veut à ses employés, n'hésitant pas à les qualifier de « bande de gauchistes qui ont mis à terre la société ».
Interviewé ce vendredi matin sur France Bleu Besançon sur les raisons de la fermeture prochaine de Camponovo, Schaer évoque « trois années de relations tumultueuses avec son personnel qui ont eu raison de sa patience. » Plus loin, il ajoute ne « maîtriser plus rien de cette espèce d'autogestion aux résultats médiocres » qui caractérise selon lui l'équipe du centre ville bisontin.
France Bleu, lui demande alors : Cela vous ferait quelque chose qu'une pizzéria par exemple s'installe à la place de Camponovo ? Réponse tout en cynisme de l'intéressé : cela me doublerait ma retraite. Une opération immobilière serait en effet pour lui plus rentable que la seule reprise de la librairie par un professionnel du livre.
Une position tout en retenue à l'instar de ses propos tenus dans l'Est Républicain en mai dernier, quand il prétendait vouloir mettre un terme à « l'aventure bolchévique » du « Campo Mao ».
Reste une ultime solution pour les salariés en sursis, inscrire leur patron - qui trop souvent voit rouge - à la dernière émission de téléréalité d'M6 : Patron incognito. Le principe : un PDG repart exercer à la base, les métiers de son entreprise, pour une expérience censée le rapprocher de ses employés...
T. Comtois
Publié le vendredi 8 juin 2012 à 23h45